Le BARMANOU ou dit "L'homme Sauvage"

re cette questionbarmanou dessin de Jordi Magraner en l

"Y a-t'il ou non des hommes préhistoriques vivants subsistant sur notre planète aujourd'hui ? Telle est en bref la question à laquelle on sait par avance qu'une réponse binaire de type oui ou non ne donnera pas entière satisfaction. Car c'est d'abord une question sur nous-même, sur notre propre mode de penser et d'affirmation de ce que nous sommes que nous nous posons aujourd'hui." B.Heuvelmans

Les Hominidés Reliques d'Asie Centrale

 

Définition :

Le terme d'hominidé définit d'une façon très générale, l'homme actuel et ses ancêtres fossiles bipèdes qui sont nettement différents des singes, mais différents par leurs caractères archaïques et vivent encore au XX°siècle sous forme de populations isolées et relictuelles.Ce sont donc de tels Hominidés Reliques qui survivent dans des zones reculées de la planète, comme la chaîne de l'Hindou Kouch.

Dessins de Jordi Magraner Illustration du " Barmanou "

Histoire et Géographie:

Ils étaient connus sous les noms de " Pans ", " Satyres ", " Faunes ", " Homme-Bêtes ", Hommes Sauvages " , " Hommes velus " ou encore " Homme des Bois " .Victime de la médiatisation et de l'amalgame avec la question de " l'Homme des Neiges " , leur survivance n'a pas retenu l'attention des scientifiques à quelques exceptions près. De plus, il est clair qu'ils sont en voie d'extinction.

Portrait d' Aïno dessin du barmanou par Jordi

 

En haut, statuette de Vénus paléolithique trouvée à Gargarino, URSS ( d'après Porchnev, 1968). En bas, Montreurs d'homme sauvage, sculpture en ronde bosse du portail de l'église de Semur en Auxois (côte d'or) , qui date du XIIème siècle (photo de Bernheimer,1962)
Représentation d'hommes velus, parmis d'autres animaux parfaitement identifiables, en bas celui de Pékin (Chine) , en haut celui d'Ourga (Oulan-Bator , Mongolie)

Il existe dans le nord du Panjsher, une région qui s'appelle Parian du mot "Pari", qui veut dire "esprit" (dans le sens homme sauvage) et Parian signifie "Le Pays des Esprits". Dans le Chitral et au Badakhshan "Almasti" veut dire "gros mangeur". C'est le nom qui est donné aux hommes sauvages parcequ'ils sont réputés pour faire des razzias importantes dans les cultures. En persan et dans les langues apparentées on dit "Almas".

Cette recherche s'inscrit dans une vaste entreprise, celle de toute l'équipe soviétique de cryptozoologistes depuis 1958, autour du Professeur Boris Porchnev, qui connaissait bien la zone prospectée dans le Wakhan, au nord de l'Hindou Kouch, auquel s'ajoute l'étude de :

L'homme congelé

résultat du décryptage, par Alika  Lindbergh de la photo composite du cadavre congelé

Le cadavre congelé que Bernard Heuvelmans avait tenté de décrire en 1968,les deux hommes (Porchnev et Heuvelmans) ayant choisi de s'associer pour publier en français la synthèse des connaissances.

L'homme de néanderthal est toujours vivant Porchnev et Heuvelmans (photo du livre)

Voulant vérifier l'existance de ces êtres humains particuliers, Jordi est donc parti d'une base déjà bien construite. Il a commencé par élaborer le premier protocole d'étude scientifique détaillé sur la base de la description externe du cadavre.(donc rien ne prouve que ce n'est pas un Homo sapiens). Le premier qui comporte un questionnaire systématique fondé sur la description anatomique de l'homme velu réalisée par Heuvelmans et en apportant son expérience de naturaliste de terrain, rare de nos jours, en déterminant la niche écologique des témoignages.

Sans oublier les recherches de terrain exemplaires de Marie-Jeanne Koffmann dans le Caucase qui confirment les données tirées des témoignages sur l'anatomie du pied, de la marche de la créature et des indices matériels.

marie jeanne koffmann

Etudes sur le terrain, Témoignages et Rencontres de Jordi Magraner

Chargé d'études zoologique pour différentes sociétés, Jordi parvient à définir le contexte écologique et humain pour comprendre l'origine des témoignages et tester la part du mythe. Et il apprend la langue des autochtones.Tous ses témoignages sont inédits.Une découverte ethnologique qui s'est faite au prix d'efforts physiques et d'une volonté considérable. Il a fallu à Jordi et ses deux amis Erik L'Homme et son frère Yannick, parcourir des distances immenses, à pied, dans des zones montagneuses himalayennes désertes, où l'humain ne s'aventure pas hormis quelques bergers nomades.Il a fallu interroger des centaines de témoins dans les fonds de vallée, avant de comprendre qu'il ne s'était pas trompé dans le choix du Nord Pakistan et qu'il était possible de recueillir des témoignages, mais en altitude (supérieur à 3000 mètres) . 27 seulement ont rencontré des individus répondant à la description anatomique.

C'est un travail solitaire, un projet personnel, mais mené de façon exemplaire avec peu de moyens.

Observation d'un site  sur la route de Boroghil

 

Methodologie des Témoignages :

Une validité des témoins : Observateur direct ou informateur direct.

La transmission directe du témoignage aux enquêteur dans la langue du témoin (Khowar ou Chitrali ) afin d'éviter les déformations provoquées par une traduction, dans un récit spontané, répété sans intervention de l'enquêteur.

Les informations de base, Jordi avait mis au point un questionnaire très précis, comprenant des points relatifs à l'apparence externe des êtres observés et construit à partir des caractéristiques évoqués par le Dr.Heuvelmans.

Un premier portrait robot

Croquis par Jordi Magraner

Des repères iconographiques ( Homme actuel, grands singes, du macaque, des primates fossiles, ainsi que des représentations d'hommes sauvages et velus (au sens large) tel que le specimen décrit par le Dr. Heuvelmans.

aulx sauvagesaulx sauvagesJordi Magraner recceuillant des témoignages

Cliquez sur les images pour lire le récit des témoignage.

jordi recceuillant des témoignages témoin

Témoin n°22 : Ata Ul (témoin) montrant la reconstitution qu'elle a choisi, l'homme pongoïde.

témoin 22

 

observation traces de pied de barmanou

Témoin n°12 : Un barmanou au pied d'un grand épicéa. (sur la photo, Jordi)

Jordi sous les branches d'un épicéas

 
A suivre...

 

"Pourquoi, alors, que des témoignages scientifiques sont ou tentent d'être recueillis depuis des décennies sans susciter d'intéret réel dans le milieu fontionnaire de la science, quelque chose devient aujourd'hui susceptible d'être entendu par elle et par l'humanité dont elle, sa science, constitue cette forme de regard que le collectif cellulaire de ses hommes tourne sur soi et sur le monde. Et pourquoi des levées instinctives de bouclier chez les partisans du mythe qui - au mépris des témoignages collectés ici et là et en particulier pendant deux années dans les montagnes du Nord Pakistan par Jordi Magraner - voudraient montrer d'abord que cela ne doit pas être vrai, avant d'essayer de savoir si cela ou non, est.

Qu'y a-t-il donc à redouter que l'on connait déjà puisqu'on le redoute ? Voudrait-on obstinément que les hominidés ne s'ébattent que dans les champs éthèrés de nos conceptions et surtout pas dans celui inertielle et massive de nos perceptions. Quoiqu'il en soit, si ils y sont, ils sont assurément discrets et sûrs de ne pas être vus si nous n'avons intensément envie de les voir. " B.Heuvelmans

D'après les extraits des comptes rendu des Assemblées Générales de l'Association Troglodytes.

Isabel.R.M./Claire.G./Jordi.M./Marie-Anne.M./Andrès.M./Espérance.M.